Quand le silence des caves devient palpable, une activité microscopique prend place. Au sein de chaque bouteille, une seconde fermentation se déroule en toute discrétion, façonnant l’identité du champagne.
Pendant 6 à 8 semaines, les levures travaillent assidûment pour consommer le sucre ajouté, le transformant en alcool et, de manière cruciale, en gaz carbonique. Ce dernier, acteur central mais insaisissable, reste emprisonné dans son écrin de verre, imprégnant progressivement le vin de son effervescence.
C’est un ballet moléculaire orchestré avec précision, où chaque participant sait ce qu’il doit faire pour contribuer au spectacle final : une cuvée pétillante de vie.