Les trois nouveaux cépages agréés pour le vignoble du cognac en tant que « du futur » selon Sud Ouest.

TL;DR : les nouveautés dans le vignoble du cognac

  • Introduction de trois nouveaux cépages résistants aux maladies : coutia, luminan et vidal blanc.
  • Engagement pour la transition environnementale avec une réduction de l’usage des pesticides.
  • Implications pour les viticulteurs : possibilité de planter les nouveaux cépages sous conditions.
  • Origine des noms des cépages basée sur le patois charentais.
  • Recherche scientifique fondamentale dans l’introduction des nouveaux cépages.
  • Programmes de recherche en cours pour anticiper les effets du réchauffement climatique.

Quels sont les nouveaux cépages agréés dans le vignoble du cognac ?

Le vignoble du cognac accueille trois nouveaux venus : le coutia, le luminan et le vidal blanc.

Issus de la recherche pour une viticulture plus durable, ces cépages se distinguent par leur meilleure résistance aux maladies, notamment à l’oïdium et au mildiou, comparativement à l’ugni blanc, cépage traditionnel de la région.

Pour en savoir plus sur cette actualité, consultez l’article de Sud Ouest sur les cépages du futur dans le vignoble du cognac.

Comment la transition environnementale est-elle abordée dans le vignoble du cognac ?

La transition environnementale est une priorité dans les 86 200 hectares du vignoble du cognac.

Cette démarche se traduit par une réduction significative de l’utilisation des pesticides et une adaptation des pratiques culturales.

La recherche scientifique joue un rôle clé dans l’adaptation du matériel végétal, permettant ainsi aux viticulteurs de répondre aux défis posés par les aléas de la nature.

En décembre 2022, l’entrée du coutia et du luminan dans le Catalogue officiel des espèces et variétés marque une étape importante pour la viticulture durable.

Quelles sont les implications de l’agrément des nouveaux cépages pour les viticulteurs ?

L’agrément des nouveaux cépages ouvre de nouvelles perspectives pour les viticulteurs charentais.

Ils peuvent désormais intégrer le coutia et le luminan à hauteur de 5 % de la superficie de leurs vignes, avec des exceptions pour les petits domaines.

Cependant, pour procéder à l’encépagement de ces variétés, les viticulteurs doivent se conformer aux règles établies par l’ODG de l’appellation et l’Inao, en signant une convention spécifique.

Quelle est l’origine des noms des nouveaux cépages ?

Les noms coutia et luminan sont ancrés dans le patrimoine culturel charentais.

Le coutia, évoquant un « couteau », fait référence à la forme allongée des feuilles, tandis que le luminan, rappelant la « lumière », désigne la belle couleur claire des pampres.

Quel est le rôle de la recherche scientifique dans l’introduction des nouveaux cépages ?

La recherche scientifique a été déterminante dans l’émergence de ces cépages, fruit de vingt ans de travail acharné par le BNIC.

Le vidal blanc n° 256, issu du CVC, illustre parfaitement cette réussite avec sa résistance notable au black-rot.

Ces avancées témoignent de l’importance de la recherche dans l’adaptation de la viticulture aux défis contemporains.

Quels sont les autres programmes de recherche en cours pour les cépages du futur ?

Plusieurs acteurs clés de la région, tels que Martell, Hennessy et Rémy Martin, investissent dans la recherche de cépages résistants.

Avec l’appui de l’Inrae, ces maisons de cognac concentrent leurs efforts sur la résistance polygénique et l’adaptation aux changements climatiques.

Un budget conséquent de 1,68 million d’euros est alloué à ces recherches, promettant des avancées significatives pour l’avenir de la viticulture.

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