Bien préparer sa dégustation.
L’importance du verre
Le choix du verre est primordial pour une dégustation réussie. Les verres universels conviennent le mieux, quel que soit le vin que vous dégustez. Assurez-vous de nettoyer soigneusement le verre, de préférence avec un torchon en microfibres pour éviter toute imprégnation d’odeurs indésirables. Vous pouvez également procéder à l’avinement du verre en le rinçant avec un peu de vin pour éviter toute altération de son odeur.
Découvrir le vin, un plaisir pour les yeux
- Limpidité : Assurez-vous qu’il n’y a aucun défaut apparent ni aucune particule dans le vin.
- Acidité : Vous pouvez distinguer l’acidité en observant l’aspect cristallin et brillant du vin par rapport à un aspect plus terne et mat. Dans le premier cas, les larmes descendent rapidement le long de la paroi, ce qui indique un vin assez acide. Dans le cas contraire, vous aurez affaire à un vin plutôt gras, avec une certaine rondeur.
- Robe : La couleur du vin vous renseignera sur son âge et, pour les plus expérimentés, sur ses origines.
S’imprégner de tous les arômes du vin.
Approfondir la découverte des arômes du vin
La dégustation devient alors une chasse au trésor. On tente de se faire une idée précise de chaque parfum qui habite votre vin. Parmi les grandes familles d’arômes, on retient les notes fruitées, végétales, épicées, boisées ou encore florales.
À ce moment de la dégustation, si l’intensité des arômes est beaucoup plus importante qu’à la première inspiration, vous pouvez vous lancer dans l’art de carafer. En revanche, si la différence entre les deux séquences est faible, c’est que le vin est à maturité et il est inutile de le mettre en carafe.
Savourer le vin
Maintenant, il est temps de goûter le vin. Enfin ! Prenez une petite gorgée en entrouvrant les lèvres pour aspirer un petit peu d’air que vous expirerez par le nez. À l’attaque, comme on l’appelle en œnologie, on voit si la mise en bouche est faible ou franche.
Noyer sa bouche de vin
En milieu de bouche, c’est là qu’on analyse la texture et la saveur du vin. On le fait tourner dans la bouche afin de stimuler les papilles gustatives présentes sur toutes les parties de la langue. En fonction de l’identité de votre vin, vous soulèverez ses notes acides, sucrées ou l’amertume qui s’en dégage.
Le rôle des Tanins
Les tanins sont présents dans la rafle, les pépins et la peau du raisin. Plus la peau est épaisse, plus le vin sera tannique. C’est le cas des syrahs ou du cabernet. Ce sont eux qui vont donner au vin son corps et qui détermineront le potentiel de garde.
Les caudalies, signe de noblesse du vin.
Pour finir la dégustation, libre à vous d’avaler ou de recracher. À cet instant, on analyse la longueur en bouche, c’est-à-dire le nombre de secondes (appelées caudalie) où le goût du vin reste présent en bouche. À partir de 8 caudalies, on parle d’un vin de qualité. À noter que les plus grands millésimes peuvent atteindre les 20 caudalies.
Voilà, vous connaissez les secrets d’une bonne dégustation. Mais pour devenir un expert, il faut de l’entraînement. N’hésitez donc pas à multiplier les dégustations pour affiner vos goûts. Et surtout, notez dans un carnet chaque sensation ressentie. Et avec le temps, ce carnet ressemblera à un recueil de poésie, rempli de vin et d’amour.
Voici un récapitulatif en vidéo pour les plus curieux :